L’art romain : 200 av J.C. à 400 après J.C.

L'Empire romain est le nom donné à la domination romaine antique entre 27 av. J.-C. et 476 ap. J.-C.. Durant cette période de cinq siècles, l'État romain s'est agrandi, au point d'englober un territoire allant de la Mauritanie jusqu'à la Mésopotamie, et de la Bretagne (Angleterre) jusqu'à l'Égypte, créant ainsi l'une des plus grandes entités politiques de l'histoire, qui influença profondément le monde méditerranéen, sur le plan culturel, linguistique et finalement religieux, tout en assurant la conservation de la civilisation grecque antique reçue « en héritage ». La période impériale fut aussi un temps de développement des échanges économiques, facilité par la construction d'un important réseau routier qui a existé parfois jusqu'à l'époque moderne.

L'Empire fut fondé par Auguste, qui mit fin à la dernière guerre civile, dans la toute fin de la République romaine. Contrairement au régime républicain, qui était oligarchique, l'Empire fut une monarchie : le pouvoir politique était principalement détenu par l'empereur, qui s'appuya sur une bureaucratie sans cesse plus développée, sur une administration territoriale importante et sur un puissant appareil militaire. De la fondation par Auguste jusqu'à la déposition de son dernier empereur, Romulus Augustule, l'Empire eut une histoire intérieure et extérieure complexe, caractérisée, au départ, par une certaine stabilité politique — période du « principat » —, puis, à partir du iiie siècle, par une instabilité de plus en plus importante — « crise du iiie siècle » et « dominat ». Les coups d'État et les guerres civiles se multiplièrent, tandis que l'Empire avait à affronter de plus en plus d'ennemis à ses frontières.

Après la division de l'Empire en deux entités — l'Empire romain d'Orient et l'Empire romain d'Occident, la période finale de la partie occidentale, à partir du ve siècle, est marquée par le délitement continu de l'autorité politique : la puissance militaire s'effondre, l'économie est exsangue, et la domination territoriale se réduit, jusqu'à ne pas dépasser l'Italie. L'Empire s'est effondré d'une manière progressive, et la déposition, par Odoacre, du dernier empereur, Romulus Augustule, est, au final, un événement mineur, à la portée seulement symbolique.
Éteint en Occident en 476, l'Empire romain persista en Orient, autour de sa capitale, Constantinople. Centré sur la Grèce, le nouvel État mêla, comme l'ancien Empire, des éléments de civilisation grecs et latins, mais la part grecque étant prépondérante, il est justifié de parler, pour cette partie orientale de l'Empire romain, « d'Empire byzantin ». Cette nouvelle civilisation, très riche, dura plus d'un millénaire, jusqu'en 1453.

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L’influence grecque : ils admirent la beauté, mais ils adaptent à leurs besoins. Peuple organisé.

Qualités fonctionnelles et utilitaires : organisation rigoureuse des villes,
goût pour le grandiose, le monumental, le colossal
souci de propagande (l’empire romain veut marquer son règne par des grandes réalisations et ainsi montrer son pouvoir.
INNOVATIONS TECHNIQUES :
Technique du blocage en béton, mélange de mortier et de pierre sur lequel on ajoute de la brique ou du marbre, qui permet de construire des bâtiments très vastes aux formes complexes.
Arc en plein cintre
La voûte en berceau
la voute d’arête
la coupole et la demi-coupole ou cul-de-four.

Art Romain pilier du classicisme

Goût marqué pour le réalisme

Souci du détail: paysages comme si observés depuis une fenêtre

Peintures sur une grande variété de bois, couleurs appliquées sur le plâtre humide

Présence de Cupidons dans un large éventail de sujets fantastiques (Dans la mythologie romaine, Cupidon, fils de Vénus, est le dieu de l'amour violent. Il présente la même origine et la même histoire que le dieu grec de l'amour Éros.)

Cupidon, naquit de Mars et de Vénus. Dès qu'il eut vu le jour, Jupiter, qui connut à sa physionomie tous les troubles qu'il causerait, voulut obliger Vénus à s'en défaire. Pour le dérober à la colère de Jupiter, elle le cacha dans les bois, où il suça le lait des bêtes féroces. Aussitôt qu'il put manier l'arc, il s'en fit un de frêne, employa le cyprès à faire des flèches, et essaya sur les animaux les coups qu'il destinait aux hommes. Depuis il échangea son arc et son carquois contre d'autres en or. Il est ordinairement représenté sous la figure d'un enfant de sept à huit ans, l'air désœuvré, mais malin : armé d’un arc et d'un carquois rempli de flèches ardentes, quelquefois d'une torche allumée ou d'un casque et d'une lance ; couronné. de roses, emblème des plaisirs. Tantôt, il est aveugle, car l'Amour n'aperçoit pas de défauts dans l'objet aimé ;



Analyse : NOUVEAUX TYPES D’ÉDIFICES CIVILS :

 Forum : place du marché et lieu de  rencontre

Basilique : centre commercial , judiciaire et politique
Thermes : établissements de bains publics de la Rome Antique
Amphithéâtre : Vaste édifice circulaire à gradin étagé , au centre l`arène servant pour les
spectacles de combat des gladiateurs
Théâtre : édifice antique destiné aux représentations théâtrales
Aqueducs : vaste construction, transport de l`eau sur de grandes distances jusqu`aux villes
Arcs de triomphe : ouvrage d'art célébrant une victoire ou une série de victoires.
Habitation : Rome à l'apogée de l'Empire, est devenue la plus grande ville du monde et sa société est très hiérarchisée.

Les habitations de la Rome antique, permettant de loger les différents ordres de cette société, sont de
natures bien différentes portes triangulaires disposées sur un socle qui les isolaient de l'humidité.



 

Parallèlement à la fréquentation des temples publics, les Romains avaient aussi des pratiques religieuses plus personnelles qui se déroulaient dans leurs maisons. Chaque habitation possédait un petit temple miniature appelé un laraire ou lararium*. Sur l’autel de ce laraire brûlait en permanence un feu, et ces laraires contenaient des petites statuettes en bronze ou en cire appelées des lares ou des pénates.
Il existait:
-les lares domestiques qui protégeaient la maison et la famille qui veillait au maintien du feu domestique qui ne devait jamais s’éteindre.
-les pénates qui veillaient à la nourriture de la famille, ils pouvaient se déplacer avec la famille qu’ils protégeaient. Le culte des pénates* était associé à celui de Vesta*, déesse des protectrices du foyer et du feu domestique.
II. Les temples célèbres de Rome
-Le temple de Vesta est situé sur le Forum Romanum près de la maison des Vestales, C’est un petit temple rond très ancien édifié au VIIéme siècle av. J-C sous le règne de NUMA POMPILIUS. A l’intérieur brûlait éternellement le feu sacré qui était entretenu par les Vestales.
-Le temple de Jupiter Il est situé sur le forum de Rome et fut consacré en -22 par l’empereur Auguste. Ce temple était dédié au culte de Jupiter, Junon et Minerve et a toujours fait l’objet d’une grande attention de la part des Romains car Jupiter était considéré comme le souverain des Dieux. Jupiter était le Dieu du ciel, de la foudre. Junon était le déesse du mariage, de la fécondité et aussi l’épouse de Jupiter. Minerve était la déesse des techniques de guerre, des sciences et de la nature et des arts et aussi la déesse protectrice de Rome. Ce temple est décoré, avec six colonnes corinthiennes* sur la façade et trois de chaque coté. Les statues du culte de la triade* étaient posée au fond de la cella*, de ces statues, il ne reste qu’une grande tête de Jupiter, c’est devant ce temple que fut incinéré Jules César*.
-Le temple de Castor et Pollux, aussi appelé le temple des Dioscures, était un temple de type grec, situé sur le Forum Romanum. Sa fondation remonte au Vème siècle av. J.C. Castor est Pollux était les fils jumeaux de Jupiter, ils aidèrent Rome à gagner la bataille contre les Latins en 484 av. J.C. Ce temple qui leur est dédié se dresse sur les lieux supposés de leur apparition. Il n’en reste que trois colonnes actuellement.
Léo Murgida
Matthias Sellenet​